La déconstruction des jardins parisiens
L’importance des jardins dans une ville aussi dense que Paris est primordiale. Et contrairement à Londres, Paris n’est pas une ville composée de grands parcs et jardins. Pourtant, la situation s’est tout de même améliorée depuis le XVIIIe siècle.
A la fin des années 70, J. Chirac crée la direction des parcs, jardins et espaces verts et décide de doubler les budgets initialement alloués à ce sujet. Guy Surand en charge de cette direction permet alors une augmentation de 40 % de la surface verte à Paris, la création de 141 hectares de jardins et promenades en 20 ans. Au-delà de la création de nouveaux espaces verts (La Villette, André Citroën, Bercy, Les Halles, George Brassens).
Surand décrit la situation des “vieux jardins” de Napoléon III. Ils “vont mal, les terres sont épuisées, appauvries. Il y a des choses à reprendre dans tous les anciens parcs. Certains jardins ne sont pas solides. Aux Buttes-Chaumont nous sommes en train d’ancrer la falaise”.
L’histoire est un éternel recommencement. 30 ans après l’ère Surand, l’abandon des jardins est de nouveau d’actualité… Dans une des métropoles les moins vertes du monde, et par une mairie qui se prétend écologiste et le crie à qui veut bien l’entendre. Un comble.
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